… Je descendais lentement l’escalier. Au bout de la treizième marche, je retrouvais comme toujours mon espérance, réveillée par l’odeur du pain grillé et les rouges de l’érable dans la fenêtre de la cuisine. Le jour se levait avec moi, en même temps que moi. Le jour se levait donc pour moi. Il ne fallait pas que j’abandonne ma quête, cette farouche attention à tout, cette traque qu’il me faudrait mener à l’aveuglette dans la broussaille du jour nouveau…
Robert Lalonde, Que vais-je devenir jusqu’à ce que je meure?