Jadis vous m’avez désiré,
Et curieusement, malgré le temps qui nous a ébréchés,
Vous me désirez peut-être encore.
Cela me suffit largement
Et, rien que d’y penser,
Je me transforme en une fleur odorante
Grâce à votre regard imaginé.
Nous voilà transportés dans un espace-temps indéfini.
Après tout, je vous connais peu…
Où pourrions-nous donc faire renaître l’incendie de notre désir –
Celui auquel je regrette maintenant d’avoir trop souvent résisté ?