C’est le nom d’une langue autochtone que j’aimerais apprivoiser.
Pour ce faire, je me propose de lire un recueil de poèmes de la jeunesse innue, intitulé « Nin Auass, Moi l’enfant ». On y retrouve les versions originale et traduites en français des créations poétiques d’enfants âgés de 7 à 12 ans. Un lexique innu-aiman/français y est aussi présenté. La beauté de cette offre est rehaussée par les illustrations de Lydia Mestokosho-Paradis.
Qui plus est, « Nin Auass, Moi l’enfant » a remporté le Prix littéraire des enseignant.e.s de français 2022.
Comme le dit Joséphine Bacon, « en innu-aimun, le mot « poésie » se dit Kashekau-aimun, ce qui signifie « parole de fierté », de cette fierté que peut éprouver un jeune chasseur, empli de joie, lorsqu’il a effectué avec succès sa première chasse. Un sentiment de fierté et de joie naîtra de cette grande aventure littéraire.
« Pendant quatre ans, les écrivaines Joséphine Bacon et Laure Morali ont sillonné les dix communautés innues du Québec. (…) Nin auass • Moi l’enfant fait battre le cœur de la jeunesse de tout un peuple.
ASSI TERRE
Assi Terre
tshishatshitin je t’aime
nin moi
auass l’enfant