Parfois il suffit d’inhaler le frémissement du vert qui peu à peu comble tous les creux, tous les manques, tous les interstices. Parfois il faut simplement accueillir, sur ses bras et sur son visage, le frôlement d’une brise à peine infusée d’une tiédeur prometteuse. Parfois il importe de comprendre qu’au final le pépiement de la mésange et le ronron de la tondeuse à gazon s’harmonisent et se complètent en un hymne désaltérant. Parfois il devient vital d’épeler, à haute voix et en regardant l’horizon, le substantifique mot « ESPOIR »… Et nous revoilà chevauchant nos montures, fiers conquistadores de l’inconnu, de l’ambigu, de l’imprévisible…
Mon matrimoine existentiel