J’ai toujours aimé les coupes de cheveux asymétriques. Au ras de l’oreille du côté droit, une mèche longue descendant en douceur le long de la mâchoire du côté gauche.
Aujourd’hui, à la veille de la Fête des mamans, je réfléchis justement à la place qu’occupe ce rôle dans ma vie… Une place importante, comme s’en doutent celles et ceux qui me connaissent bien 🙂
Or, sur Radio-France, en novembre 2017, deux écrivaines, Sarah Chiche et Patricia Delahaie, tenaient des propos éclairants sur la relation mère-fille, et ses défis. Et l’un de ces défis, c’est celui que constitue la nature « asymétrique » de cette relation.
« Dans une relation parent-enfants, la mère regarde vers sa fille, et la fille regarde vers sa vie. La fille s’occupe d’elle, en étant soutenue par sa mère. Il y a un côté « oubli de soi » dans la mission des parents. »
L’une des règles d’une relation saine consisterait à « accepter que ce n’est pas évident de trouver la bonne distance avec un être que l’on a porté dans son ventre. D’autant qu’il a le même sexe que nous. Ce peut-être tentant de vouloir une « mini-moi ». Dans ce cas, le travail pour la mère va être de comprendre que l’enfant n’est pas une extension de soi et accepter que cette personne soit différente. C’est toujours une surprise pour une mère de voir que sa fille a des désirs qui lui sont propres et très différents. »
L’on dit aussi dans cet article que, pour la bonne mère, il est essentiel de « travailler sa confiance : en soi, en sa fille, dans la vie… C’est quand une mère a confiance en elle qu’elle donne le meilleur d’elle-même à sa fille. Elle peut alors mieux lui apprendre à être courageuse, forte, et à assumer ses désirs. »
Ouille… Voilà qui m’oblige à prendre un pas de côté, et à convoquer l’humour à la rescousse, histoire de relativiser un peu… Comme le dit l’adage, « A mother’s work is never done »…
Joyeuse Fête des Mamans à toutes les mamans de l’univers!