Je consulte aujourd’hui l’Oracle Littéraire paru chez Alto qui accompagne mes jours embrumés.
Pour ce qui concerne les Personnages, je tire la carte de Tshishikushkueu. Cette femme aurait « l’immense pouvoir de ralentir le temps et de créer une bulle protectrice dans laquelle la régénération est possible », selon sa créatrice Marie-Andrée Gill. « Elle porte la lenteur comme remède, la patience et la persévérance du corps vivant comme une traversée. (…) Elle permet de voir tous les possibles et de choisir consciemment la distance entre les pôles qui nous agitent. (…) Les pouvoirs primaux qui l’habitent sont : adaptation, résistance et ouverture. »
Pour ce qui a trait aux Lieux, je tire la carte de la Maison. Cette fois, c’est la voix de Véronique Grenier que l’on entend. « C’est une maison dans laquelle elle peut jouer à être moins solide qu’elle le montre et arpenter les corridors en laissant sa colonne au vestibule, juste à côté des parapluies, près du portemanteau. (…) Cet espace dans lequel elle se dépose et se repose se prête aussi à merveille au ballet du quotidien, de la routine et de tous les rituels. À l’abri, l’intime se crée au fil des jours et des brassées à étendre sur la corde à linge. (…) L’avantage est que cette femme peut toujours fermer la porte, parce que « maison douce maison ». C’est un lieu à soi. » Véronique Grenier croit que « cette figure peut révéler un besoin de faire nid et une nécessité de revenir à nos origines, à notre creux, là où nous nous appartenons. » Elle dit aussi : « C’est parfois le temps de bouger ses meubles de sa tête et ceux de son coeur, voire de les lancer par la fenêtre pour que ce soit bien clair, que la poussière lève et profite du vent. »
Comme ces mots nous vont droit au coeur! C’est en plein le chemin sur lequel plusieurs d’entre nous sommes engagées depuis quelques années. Nous finirons bien par la trouver, cette Maison!