Depuis si longtemps je parcours,
Sur un cheval ailé,
Les landes esseulées de mon âme.
Je demeure dans l’envol,
Croyant à la Beauté et à la Bonté,
Croyant à la Vie,
Priant le soleil de toujours briller
Priant la pluie de toujours tomber
– Ces caresses ondoyantes.
Je passe telle une ombre fleurie, soyeuse, paisible
Je laisse quelques traces songeusement calligraphiées,
Quelques mots qui me furent refuge.
– Une cage d’or pourtant ouverte vers l’azur de l’aube, vers le vermeil de la fleur, vers l’émeraude de tes yeux.
Et je signe : Une humble Aristocrate de la rêverie,
Une perle de rosée sur l’herbe du matin,
Une liane virevoltant tout autour de ton coeur…