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Renaissance Quotidienne

Printemps 1

Me voilà toute petite dans le jardin qui tout à coup palpite tel un coeur. Je regarde la branche sur laquelle crépitent les bourgeons, mais soufflé du vivant. Je jette un oeil surpris vers le ciel, en un instant happée par le mouvement furtif du nuage qui fuit, pimpant. Le vert tendre s’empare peu à peu du paysage et je m’accroche à chaque bouche qui s’ouvre. Ces manifestations du revivre me saisissent et me secouent. Je sors une aile, puis deux, puis trois, puis quatre. Je me transforme en une bête toute puissante prête à voler jusqu’à toi, par-delà le minéral de ton absence.

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