Je fus Franco-ontarienne de 5 à 17 ans. Je résidai en effet à Ottawa à cette époque-là. Je suis donc Québécoise d’adoption, ayant vécu à Montréal de 17 à 67 ans. La littérature montréalaise et son parler particulier me vont donc droit au coeur, mais je garde une oreille pour le chant singulier du français parlé en Ontario.
Aujourd’hui, j’ai donc en tête le roman de Chloé La Duchesse intitulé « L’incendiaire de Sudbury » que j’ai lu récemment. Un des premiers ouvrages en format numérique dont j’ai réussi à achever la lecture depuis longtemps, car un défaut de concentration me pourrit la vie depuis ma dernière chirurgie… J’ai surtout apprécié le style, la langue de ce roman. Mais je tiens à souligner que l’autrice a réussi à faire de la ville de Sudbury un véritable personnage. Cela dit, je n’y habiterais pour rien au monde, car son ambiance glauquissime m’a laissé une empreinte indélébile au cerveau. N’empêche, cette incursion dans un territoire inconnu m’a divertie. Chapeau, madame La Duchesse!