Beau mot québécois qui sonne haut et fort, avec une saveur « prolétaire qui s’assume »… Je l’ai choisi aujourd’hui parce qu’on le retrouve dans la poignante chanson d’Offenbach, justement intitulée « Ayoye, tu m’fais mal, dans mon coeur d’animal… »
Et parce que mon coeur d’HPI hypersensible ressent toute anicroche du quotidien comme une écorchure, une égratignure qui fait saigner ce « p’tit coeur après neuf heures »… Surtout quand l’anicroche en question a à voir avec ma fille adorée, celle dont l’existence donne depuis sa naissance un sens à ma vie…
Je dois alors m’empresser de panser ladite écorchure, avec un beau « diachylon » bien propre, pour éviter que la blessure ne s’infecte…
Ce « diachylon » en est un de mots et d’images qui me servent à raccommoder au plus vite cette vilaine blessure, souvent superficielle mais nonobstant douloureuse…
… »Ayoye, tu m’fais mal, à mon coeur d’animal »…